Posted: April 16th, 2003 | No Comments »
Intéressante émission de Espace 2 du 11 avril sur la complexité. Réda Benkirane sociologue, spécialiste de l’information donne une introduction à la complexité en présentant son livre La complexité, vertiges et promesses. (Nota: Gracias a mi hermano Yves!)
J’ai particulièrement aimé la conclusion de l’interview où Réda Benkirane explique en résumé que:
La science de la complexité est une science participative au monde qu’elle observe. Le monde est de plus en plus complexe et il faut adapter sa pensé (ne pas tomber dans la pensée unique). La perception du monde doit être plus en phase avec la science.
“Un peu de science éloigne des aspects philosophiques, beaucoup de science les ramène, un peu philosophie nous éloigne de la science mais beaucoup de philosophie nous y ramène.”
Pour un plus long résumé, voici quelques notes que j’ai prises pour mieux comprendre:
La complexité peut être imagé comme l’arbre de la science où les connaissances s’enchevêtre.
Dans l’histoire, la science s’est atteler à simplifier les lois de la nature. Il fallait trouver des uniformités dans la nature. On est passé par le déterminisme où si on connaît l’état initial d’un système on peut prédire son passé et son futur.
Au XIXème siècle commence la découverte de systèmes chaotiques, mais la complexité est apparu avec l’apparition de l’informatique qui on permit d’essayer de calculer et prouver l’imprévisibilité. On s’est par exemple rendu compte que certains problèmes sont incalculables.
L’essentiel des systèmes sont chaotiques, le plus fascinant étant le cerveau humain (mais il y beaucoup d’exemple dans la société, dans l’infiniment grand et dans l’infiniment petit).
Se rendre compte de la complexité est un gain en savoir, puisque cela permet de donner des limites aux prédictions.
On a voulut simuler l’intelligence par l’intermédiaire des machines, alors que l’informatique n’est pas complexe du tout. Même si les machines ont fait de grands projets, est-ce que l’intelligence humaine peut être créer (le débat est toujours ouvert). Maintenant on assiste plutôt à convergence de l’informatique vers la biologie. On s’inspire des notions du vivant (capable d’apprendre, de se réparer) et non du calcule et de la computation.
Il y a 3 principes de la complexité à se souvenir:
1. Principe d’émergence:
Le tout est plus que la somme des parties. Le système a des propriétés que l’on ne peut pas retrouver au niveau des composants. Il y a une transition d’un niveau à un autre. On se sait pas encore créer un organisme vivant (exemple du gêne). C’est le réseau de gêne qui crée un système complexe
2. Principe de non-linéarité
Des petites causes peut avoir de gros effets. L’interactions non linéaires ne permet pas de faire de la statistique.
3. Principe d’évolution
C’est-à-dire la science du devenir et de la transformation. Darwin est simpliste. Il est difficile d’expliquer les grands sauts qualitatifs par la théorie de l’évolution. Le hasard qui est invoqué trop souvent est un signe d’ignorance. Dans l’évolution il y a des l’auto-régulation, c’est-à-dire que tout n’est pas possible puisqu’il y a des contraintes physiques et physiologiques.
Autres petites notes griffonnés et que ne veulent pas forcément dire grand chose en dehors du contexte…:
Le hasard n’est pas ignorance, mais une probabilité de possible. La vie est un suite de probabilité du possible. Le hasard a une étymologie positive.
La complexité doit être entre l’ordre (la mort) et le désordre (trop de bruit).