More on Text Messaging Practises II
Posted: August 17th, 2003 | No Comments »La vie en mode cellulaire fait un résumé d’études sociologues et anthropologues sur les impacts de la technologie sur les relations personnelles, l’identité, la culture. Quelques notes:
«La messagerie texte établit une nouvelle sorte de contact, entre faire un appel, envoyer un courriel, et ne pas faire d’appel du tout. C’est l’unique façon de dire quelque chose sans en dire trop»
En témoigne ce jeune couple qui se rencontre tous les jours à l’école mais ne professe son amour que la nuit, par messagerie. «Les relations commencent souvent par un message, sont maintenues via la messagerie et peuvent être terminées par un message»
«En Chine, et sans doute ailleurs dans le monde, les cellulaires les plus coûteux appartiennent souvent à des prostituées».
C’est que le cellulaire permet de recevoir des messages privés sans ameuter toute la maisonnée. On peut rendre sa vie «privée» totalement opaque à ses parents. Besoin créé de toutes pièces, assurance-sécurité ou outil précieux pour coordonner les activités familiales?
Plutôt que de crier à sa fille de se lever le matin, une maman japonaise préfère lui envoyer un message sur son téléphone
À Tokyo ou à Milan, les jeunes se fixent de moins en moins de rendez-vous précis. On se voit «en ville» et on se recontacte en cours de route. L’usage du cellulaire est en train de modifier l’idée même de la solitude. Qu’est-ce qu’être seul dans une grande ville si on est relié en permanence avec ses amis?
Les messages cimentent le groupe, tout comme le jargon utilisé
«Le partage de message est une forme de cadeau, mais aussi une façon de mesurer sa popularité», indique M. Ling. Recevoir un message est la confirmation qu’on fait partie du groupe. Les ados sentent que l’accessibilité à leurs amis est importante, tout comme le fait de savoir à quoi s’occupent les autres, dit-il. «C’est stressant de ne pas avoir mon cellulaire parce que je ne sais pas ce qui se passe!» lui a confié un participant âgé de 17 ans.